Présentation de mes peintures.

L'infini, l'esprit du loup, Paz, Kheru

Bonjour et bienvenue sur mon blog.

J’ai commencé ma vie artistique assis sur une montagne d’argile, faisant des sculptures imaginaires en terre et eau avec mes copains, mes années de révolte en faisant des tags révolutionnaires sur les murs de la capitale de la Bolivie contre les gouvernements de facto qui pendant la nuit tels peintres du mal peignaient de rouge les rues de cette ville qui ironiquement s’appelle La Paz (LA PAIX).

J’ai traversé mon enfance et ma jeunesse entre chamanes sages, des grands hommes et la soif de pouvoir d’autres, l’ombre et la lumière, la vie et la mort, le yin et le yang ou le serpent qui se mange la queue ?

Des violents coups d’état et l’hypocrisie des militaires qui ne manquaient jamais la messe du dimanche pour soulager leur conscience et pouvoir retourner aux armes dès le lundi continuer à anéantir la parole du peuple et à le massacrer.

C’est là que j’ai compris que la conscience de notre corps est notre propre œuvre d’art.

Je ne citerais pas les grands maîtres de la peinture pour donner couleur à la mienne, moi l’éternel artiste apprenti.

Mes deux années de Beaux-Arts m’ont donné l’élan pour continuer mon chemin d’art comme autodidacte.

J’ai cherché mon inspiration dans les couleurs claires obscures et la danse des arbres de mon Amazonie natale.

J’ai cherché mon inspiration dans les mélodies qui prenaient vie à travers ma flûte.

J’ai cherché mon inspiration dans la magie orangée des aurores et couchers du soleil dans les Andes, dans les sculptures de ces temples, dans la douce sculpture du corps de la femme et le gémissement ensorcelant de telles beautés.

J’ai cherché des réponses dans la verve de Molière, dans l’esprit du samouraï au pays du soleil levant, dans l’art éphémère du Tibet et des peuples amérindiens… je n’ai trouvé que des questions.

Vains furent mes efforts, ces dernières années, à essayer d’établir ma connexion perdue avec le Cosmos. Aujourd’hui mon esprit erre entre la terre mère et le peuple des étoiles, cherchant des nouvelles mélodies, formes, couleurs, et sensations grâce au monde des rêves.

Comme un geste envers mes ancêtres, tel guerrier amazonien, j’ai retiré le meilleur de moi-même et je l’ai offert au néant (à mon art).